Combattre les idées reçues : les personnes déficientes visuelles ne peuvent pas faire de sport

Lorsque la perte de vision survient, l’angoisse et l’incertitude peuvent paralyser. Mais en restant actif, en maîtrisant votre corps et en échangeant avec d’autres sportifs, vous maintiendrez un lien social positif. La pratique sportive est un véritable catalyseur de confiance en soi et d’estime personnelle.

Avec un encadrement adapté, les personnes déficientes visuelles peuvent tout à fait pratiquer l’athlétisme, l’aviron, le cyclisme, l’équitation, le judo, la natation, le football et le para triathlon.…

Vous oubliez un moment votre déficience visuelle !

Pour les personnes ayant eu une aggravation de leur déficience visuelle, votre corps n’a rien oublié des gestes, des lieux, faites-lui confiance ! Les informations transmises par votre mémoire, votre sens des observations auditives, tactiles, capacités visuelles disponibles (couleur, contraste, forme, mouvement) votre capacité de déduction vont se développer et vous permettre de vous améliorer.

Le système nerveux et votre intelligence vont jour après jour compenser votre baisse de la vision en mobilisant vos capacités d’adaptation, ressources qui sont réactivées lorsque la nécessité l’oblige. Selon votre activité physique de loisirs, prenez les conseils d’un professionnel spécialisé en déficience visuelle, il mettra en place des adaptations simples pour votre pratique.

Vous hésitez à vous lancer ? Contacter le Numéro vert national gratuit : 0800 013 010, du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30.Il saura vous apporter des conseils sur la pratique du sport qui vous intéresse et vous aider à entrer en contact avec des associations proches de votre domicile.